Comportements et pratiques des vétérinaires australiens face à la gestion de la douleur aigue chez le chat

21 octobre 2021

Comportements et pratiques des vétérinaires australiens face à la gestion de la douleur aigue chez le chat

Louise Rae, Natalie MacNab, Sarah Bidner, Cameron Davidson, Phillip McDonagh. J. Fel. Med. Surg., First Published 20 Sep 2021. Traduction et interprétation par Raphaëlle Laffitte.

Objectif : réaliser une « photographie » des comportements adoptés et des traitements mis en place par la population de vétérinaires australiens face à la douleur aigue chez le chat.

Matériels&Méthodes : Une enquête en ligne, comportant 54 questions dont 18 concernant de manière spécifique l’espèce féline, a été envoyée aux vétérinaires australiens. L’enquête a été relayée par la presse, le web, par courrier électronique, ainsi que par les délégués commerciaux.

Résultats : Un total de 614 vétérinaires ont complétés l’enquête, dont 83,6% ont complétés la session féline spécifique. La démographie des répondants à l’enquête est représentative des vétérinaires enregistrés en Australie. Différents opioïdes et drogues anti-inflammatoires sont utilisés en pratique pour la gestion de la douleur, dont l’efficacité analgésique est le premier critère pour le choix de la drogue utilisée. Les opioïdes sont utilisés plus largement en pré-opératoire, et les anti-inflammatoires non stéroïdiens en post-opératoire. Bien que leur disponibilité en clinique soit supérieure à 99%, seulement 55% des sondés reportent utiliser régulièrement des techniques d’anesthésie loco-régionale chez le chat. L’évaluation de la douleur chez les patients hospitalisés est d’abord réalisée par les vétérinaires (91,1%), pour autant 84,7% des sondés n’utilisent pas d’échelle d’évaluation de la douleur.

Conclusions et interprétations cliniques :

Les vétérinaires praticiens d’Australie sont correctement équipés en drogues analgésiques pour gérer la douleur de leurs patients. Dans le cadre de la gestion de la douleur aigue chez le chat, une approche multimodale est régulièrement utilisée. Sur la base des résultats de cette enquête, des voies de perfectionnement sont possibles, pour les vétérinaires et les ASV, notamment dans la gestion de la douleur postopératoire et l’utilisation d’échelles de douleur validées pour personnaliser les besoins analgésiques des patients.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Retour en haut