Myoclonies et hypersensibilité des membres postérieurs et de la queue avec rétention urinaire après administration neuraxiale de morphine chez un chat
Myoclonies et hypersensibilité des membres postérieurs et de la queue avec rétention urinaire après administration neuraxiale de morphine chez un chat
Myoclonus and hypersensitivity of the hind limbs and tail with urinary retention following neuraxial administration of morphine in a cat, Masako Fujiyama, Justin Lavallée, Kerrie Lewis, Tanya Duke-Novakovski, Can. Vet. J., 2021, vol. 62, n° 4, p. 389-392, traduction et interprétation Amandine Bouvier
Introduction
L’administration neuraxiale de morphine chez le chat permet de gérer la douleur per et post-opératoire. Elle peut cependant induire l’apparition de myoclonies, de rigidité musculaire et d’hypersensibilité des membres postérieurs et de la queue avec une rétention urinaire.
Cet article propose une possibilité de traitements face à l’apparition de ces symptômes.
Résumé
Après administration neuraxiale de morphine, une chatte domestique, adulte, de race européenne, a développé des myoclonies, une rigidité musculaire et une hypersensibilité des membres postérieurs et de la queue avec une rétention urinaire.
Les contractions, dues aux myoclonies, se sont résolues après un traitement avec du midazolam et une sonde urinaire a été placée jusqu’à ce qu’une miction normale revienne. Le chat était cliniquement normal 36 heures après l’injection neuraxiale de morphine.
Le chat a subi une deuxième intervention chirurgicale sans morphine neuraxiale et le contrôle de la douleur post-opératoire a nécessité plus d’intervention.
Message clinique : la morphine neuraxiale peut provoquer des myoclonies et une rétention urinaire. La réponse au traitement pharmacologique de la myoclonie est variée mais un médicament à base de benzodiazépine peut être efficace.
A retenir
L’apparition de myoclonies chez un chat, après injection de morphine neuraxiale, peut être traitée avec un médicament à base de benzodiazépine.
L’apparition de rétention urinaire, dans ces circonstances, peut être résolue simplement par la mise en place d’une sonde urinaire jusqu’à obtention d’une miction normale.
Accès à l’article complet original (anglais) : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33867552/