Sédation par voie intranasale : applications en médecine humaine et vétérinaire. Etude bibliographique.
SEDATION PAR VOIE INTRANASALE : APPLICATIONS EN MEDECINE HUMAINE ET VÉTÉRINAIRE. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
Thèse vétérinaire n°111 ONIRIS (Nantes), soutenue par Violette SPIRKOVITCH, en 2020
Lien thèse : http ://kentika.oniris-nantes.fr/GED_BHV/197997991517/na_20_111.pdf
RÉSUMÉ
La sédation est largement pratiquée en médecine humaine et vétérinaire et elle est essentielle à la réalisation de différents actes douloureux ou inconfortables. Actuellement, les molécules sédatives sont le plus souvent administrées par voie intramusculaire ou intraveineuse. Cependant, l’usage de la voie intranasale afin d’obtenir une sédation est de plus en plus pratiqué en médecine humaine. En médecine vétérinaire, elle a déjà fait l’objet de plusieurs études, sans pour autant être actuellement utilisée en routine par les praticiens vétérinaires. Cette voie présente notamment l’avantage d’être indolore et d’éviter toute effraction cutanée.
Ce travail de thèse permet de faire le point sur l’usage de la voie intranasale pour l’administration de molécules sédatives chez l’homme et chez l’animal ainsi que sur les indications d’utilisation de cette voie d’administration. Il réalise une synthèse des connaissances actuelles en médecine humaine et vétérinaire à propos de la sédation par voie intranasale. L’objectif de ce travail est de proposer un protocole de sédation intranasale utilisable en routine par les vétérinaires praticiens chez le chat.
Dans une première partie, l’auteur évoque les particularités anatomiques, physiologiques et histologiques des cavités nasales. Dans une deuxième partie, l’auteur présente les propriétés physico-chimiques et pharmacocinétiques des molécules sédatives les plus utilisées en médecine humaine et vétérinaire, à savoir la kétamine, la médétomidine et dexmédétomidine, les benzodiazépines et les morphiniques. Dans une troisième partie, l’auteur reprend les études menées sur l’administration des molécules sus-citées par voie intranasale en médecine humaine et vétérinaire. Enfin, dans une quatrième partie, l’auteur propose un protocole d’étude de la sédation par voie intranasale chez le chat, dans le cadre du parage d’un abcès sous-cutané